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Sont présentés ici des articles publiés récemment (1999-2001) :


Tout pour le Web

  Tous les logiciels d'Adobe communiquent entre eux et peuvent être reliés par un workflow, tel Inscope pour la chaîne de la publication imprimée.

PostScript devrait disparaître au profit de PDF

Le format vectoriel SVG est utilisé par les éditeurs de logiciels de cartographie de préférence à JPEG.

Intégré à Photoshop 6, Imageready devient sa partie Internet

  InScope, le système de publication intégré que vient de lancer Adobe est basé sur les technologies web. Au format WebDAV, ce worflow cross media s'interface aux logiciels Adobe InDesign, InCopy, Photoshop, Golive, afin de former une solution collaborative pour la publication, qui permet aux équipes de travailler à la fois indépendamment et en parallèle. InScope sera très prochainement suivi d'un autre workflow qui rassemblera, lui, la totalité des logiciels Adobe de création de contenu Internet.

Travailler en cross media, c'est avoir une source unique diffusée de différentes manières. Quark XPress et Macromedia, les principaux concurrents d'Adobe font du cross media au même titre que lui. Cependant l'offre Adobe est la plus large puisqu'elle va de la publication imprimée à la mise en ligne sur Internet et à la conversion numérique-papier (epaper). Dans le monde de l'epaper et de l'ebook, Adobe avec PDF et XML se retrouve face à Microsoft qui tient pour XML seul. La spécificité d'Adobe réside dans son format cross media PDF, largement répandu hors de ses logiciels avec la diffusion d'Acrobat pour l'échange de documents. L'avenir d'Adobe et l'intérêt des utilisateurs se jouent dans l'évolution des échanges entre PDF et XML.

PDF est initialement issu de PostScript, explique Pierre Cohen d'Adobe France. Il servait à la visualisation de fichiers PostScript. Adobe travaille actuellement à le rendre prédictible pour le marché de l'impression, plus constant dans les performances. PostScript va être caché par PDF. Il y aura dans l'avenir des imprimantes PDF, affirme Pierre Cohen. Parallèlement, Adobe porte sur le web des fonctionnalités graphiques avec son format vectoriel SVG, concurrent du Flash de Macromedia. Ce format est utilisé par des éditeurs de logiciels de cartographie et pour des applications de e-commerce et de paiement à distance avec impression de codes à barres. Les tickets imprimés ont la qualité PostScript.

Tous les logiciels d'Adobe communiquent entre eux. Le logiciel de publication haut de gamme Indesign est à destination de l'impression. Mais le document peut être en ligne en PDF ou exporté en HTML. Les informations

textuelles, avec différents niveaux de lecture et niveaux de calque sont récupérés et Golive, le Frontpage de Adobe, peut mettre en forme le contenu dans son intégrité. Photoshop de même communique de manière transparente avec Golive. Mais il est possible de créer un site web simple avec Photoshop, sans Golive, Imageready qui ne se vend plus en stand alone, étant intégré à Photoshop 6.

Le WAP est un autre média traité par Adobe. Un module WAP de Golive a été développé par Razorfish.

Mireille Boris

  SVG, le concurrent de Flash,  en voie de certification

SVG (Scalable Vector Graphic)est en voie de certification auprès du consortium W3C. Ce format dont Adobe est l'origine va devenir un standard ouvert avant l'année 2001. Macromedia, membre du W3C, sera conduit à l'adopter lui aussi…

SVG était nommé auparavant PGML par Adobe, et son code source est du XML. Il présente l'avantage de ne pas nécessiter de plug-in dans les browsers pour intégrer un graphique vectoriel dans une page en HTML. Il fait du graphique vectoriel sur lequel on peut zoomer. Il permet en plus de rechercher du contenu, par exemple du texte dans une carte pour les applications de cartographie, ce qui est impossible avec Flash. Il est léger, et avec lui, les animations se manipulent facilement. Enfin, il est imprimable avec une qualité vectorielle en Postscript.

Illustrator sait générer du SVG. Les autres logiciels de la gamme Adobe seront bientôt tous capables de le faire. "Nous attendons que  SVG soit estampillé par le W3C pour sortir les produits", explique Pierre Cohen.

Adobe a-t-il développé SVG uniquement pour concurrencer Flash?

" Notre but avoué est de faire profiter le monde du web de notre expérience du print. En travaillant sur le Postscript, nous apportons une qualité graphique fondamentale au publishing", conclut Pierre Cohen.

Il est possible de télécharger un viewer SVG sur le site www.adobe.com

MB

Publié dans Création Numérique, décembre 2000-janvier 2001

 

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Issu de Monterey, AIX 5 L rallie Caldera et les OEM Intel

 

Le projet Monterey  qui a réuni IBM, SCO et Intel pour le développement d'un Unix 64 bits standard donne naissance à un AIX 5 L. Volens nolens, tous les OEM Intel, de Compaq à Unisys, vont supporter de l'AIX…IBM l'avait-il imaginé il y a un an?

  Monterey a été le nom de code de l'action concertée IBM, SCO, Intel. Au cœur du programme de développement, un Unix 64 bits dont AIX d'IBM, flanqué d'Unixware de SCO et de Dynix ptx de Sequent était l'élément le plus important. Objectif : approcher en OEM les machines Intel.

Cet Unix collectif étant prêt à sortir en juillet dernier, il s'est agi de le nommer. Des agences de communication ont été consultées. Or, il s'est avéré que le nom le plus porteur était… AIX. "Avec le succès du S80, AIX avait une image très forte sur le marché", note Jean-Marc Ferré d'IBM. AIX 5 à cause de sa composante Power PC dont l'AIX en était à la V4 et AIX 5 L pour bien indiquer que l'affinité Linux est incluse dans cette nouvelle version.

AIX 5L for Power, AIX 5L for IA 64 en attente de machines Itanium prévues pour le 10 octobre étaient disponibles en août. Mais les 2000 machines 64 bits Intel en circulation, étant toujours considérées comme expérimentales et leur sortie en volume étant une fois de plus retardées jusqu'en avril 2001, la décision fut prise de ne pas se presser.  Aix 5.0L for Power, 5.0L IA-64  restent des versions d'évaluation pour éditeurs.  Les versions de production d'Aix 5. 1L for Power et for IA-64 sortiront en avril en même temps que les serveurs Intel. 

"Notre objectif premier est toujours un Unix standard, partagé par un marché plus large, avec un Unix qui a déjà fait ses preuves sur Power", affirme Jean-Marc Ferré. Rien de changé dans l'accord avec Intel qui apporte de l'argent pour financer les approches des éditeurs ni dans l'adhésion d'un certain nombre de constructeurs. Compaq a communiqué à ce sujet. Les Proliant  supporteront AIX. Il n'y a pas d'autre alternative, Compaq ayant cessé de développer Tru64 sur plate-forme Intel. SCO apporte à AIX 5 L un support constant. La stratégie de Caldera  est de supporter des plates-formes Linux 32 bits, mais la composante SCO est plus robuste. Il va falloir un certain temps pour que Linux 64 bits monte en puissance de la même manière.

Benoît Maillard de SCO-Caldera confirme. "La division Serveurs et Professional Services de SCO est devenue Caldera Inc.. Le travail continue. Quand le nommage de l'OS Monterey 64 a été décidé, le choix s'est porté sur AIX 5L, malgré une petite résistance de la part de SCO.  Mais prendre un nouveau nom aurait été perturbant dans un marché Unix en phase de consolidation. La bannière AIX est haut de gamme, ouverte, avec une connotation Linux. La filiation AIX est rassurante et l'ouverture multiplate-forme d'IBM réelle à tous les OEM du marché. Les OEM ont fait un peu la tête. Mais le business Unix sur Intel est profitable, Le volume de ventes de matériel avec SCO a été de plus 4 milliards de $. Cela ne peut que continuer vers le haut. Unisys, Dell, Compaq, Bull, Fujitsu, Acer jouent dans la pièce et avalisent ce support. Plutôt que fragmenter, ils participent à la consolidation. "

Une partie importante du travail de Monterey a porté sur les applications. Oracle, BEA, BMC, CA, Cygnus pour les outils de développement, IBM logiciel, JDEdwards, I2, Informix, Software AG, Brio, Candle, Sybase, etc.., ont adopté très tôt la plate-forme. Actuellement, un système accessible à distance depuis le web est mis en place pour les développeurs. De leur centre de portage, IBM et Bull reçoivent les développeurs de logiciel avec représentation locale des programmes de recrutement des partenaires. Des centres semblables utilisant des octoprocesseurs Intel sont ouverts à San Mateo, au Massachussets, en Allemagne, en Angleterre. Le catalogue logiciel sera prêt en même temps que la V 5.1 et les machines Intel.

GNOME en standard sur AIX

Le contenu du L d'AIX 5L ne manque pas d'intérêt.  Il exprime la compatibilité source des applicatifs Linux qui tourneront en binaire sur plate-forme AIX en prenant en compte drivers et gestion des ressources Linux. Sont ajoutés à AIX  des environnements familiers comme l'interface graphique GNOME, ou des debuggers connus  de la communauté Linux.

Les fonctionnalités NUMA (non uniform memory access) issues du rachat de Sequent et LPart (partitionnement dynamique), issues de l'OS 390,  sont inscrites dans AIX 5.0 L. Mais ces deux technologies n'auront vraiment de sens que lorsque le hard coopèrera. Regata, successeur de S80 aura du LPart hard et du NUMA. "Nous voulons un NUMA le plus transparent possible", explique Jean-marc Ferré. La technologie consiste à accéder depuis une boîte à la mémoire d'une autre boîte. IBM a le projet de mettre des switches qui gomment la différence de temps d'accès des deux mémoires, proche et distante, handicap jusqu'ici.

.Dans AIX 5 L, sont encore inscrits deux autres héritages du Dynix ptx de Sequent, le Multipass i/o, et le System V Print Spooler préféré des clients.

Une question reste ouverte, celle des logiciels de clustering. Le Non-Stop Cluster de SCO/Caldera vient du Non Stop Kernel de Tandem.  En 32 bits, il est vendu en volume, avec 4x8 processeurs Intel et plusieurs To de données à la place des grands clusters RISC. Ce cluster enfoui dans Unixware sera disponible pour AIX 5L au même titre que le HACMP HA d'IBM.

Dans le développement d'AIX 5 L, Caldera fait jouer son expertise sur les rapports avec le hard et la reprise de la compatibilité binaire des applications existantes Linux à faire tourner sur Unixware. "Nous savons partager des binaires entre OS différents", confirme Benoît Maillard. Caldera reçoit en héritage, les 350 000 systèmes équipés par SCO, livrés l'an dernier.  Nombre d'entre eux, supportent les logiciels de Sage, JD Edwards, Interlogiciel qui construits autour d'Oracle, passeront au 64 bits. " Ce sont des produits capables d'évoluer, vers un marché de volume de haute capacité", confirme Benoît Maillard.

L'offre Caldera est double désormais, Linux et Unix. Caldera va en tirer parti, en facilitant par exemple les développements en Linux 32 bits et les exécutions en Unix 64 bits, tant que Linux a un peu de retard, comparé à Unix, en disponibilité, robustesse, voire échange à chaud des périphériques. Les configurations de serveurs haut de gamme seront sous Unixware. Il y a de la place sous Unixware pour supporter les applications  avancées. Unixware 7 Data Center Edition supporte 400 à 500 utilisateurs. Or, il n'y aura pas d'autres Unixware 64 bits qu'AIX 5L… Ce sont des solutions Unix sous Intel là où Linux n'est pas encore prêt. Gagnant côté Unix et côté Linux, Caldera travaille parallèlement au développement accéléré d'un Linux standard 64 bits.

L'équipée Monterey aura singulièrement élargi les potentialités d'AIX dans le monde Intel. En misant très tôt sur Windows NT pour les plates-formes IA-64 au développement desquelles il a participé, HP n'a-t-il pas sous-estimé les chances d'Unix sur Intel? Sun n'a-t-il par tort de limiter l'action de Solaris sur Intel à la toute entrée de gamme. Les positions de leurs Unix respectifs - et partant des processeurs PA-Risc pour HP, Sparc pour Sun, comparés aux PowerPC d'IBM, n'en sortent pas renforcées.

Mireille Boris

 

Publié dans Systems, décembre 2000

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De l'Extranet aux  E-Services

  La réalisation d'un Extranet fait appel à des corps de métiers si différents que l'intervention d'un intégrateur conseil est souvent nécessaire, - d'autant que de nouveaux types d'applications complexes surgissent, en particulier en E-Services.

Des SSII aux web agencies, l'offre touffue en création de sites conjugue hébergement, et compétences techniques et ergonomiques. Des logiciels d'infrastructure et de gestion de contenu, ayant pour vocation l'Extranet, dominent et simplifient le marché.

Le niveau de sécurité du service en ligne peut être soigneusement calculé par le client et son conseil.

 

  Défini en 1996, l'Extranet est un réseau privé qui relie une entreprise et son Intranet, à ses fournisseurs ou à ses clients (parfois ses employés comme clients) en utilisant les technologies du web, - éventuellement via des VPN, réseaux privés virtuels.

Mot technique, il n'est plus guère utilisé par Ifatec/Euriware, qui a réalisé plus de 100 services en ligne dans la banque et le monde industriel.

- "Nous lui préférons E-Services, plus fonctionnel, plus service" reconnaît Joël Bizingre, Directeur Technologies, Ifatec. "Qu'il s'agisse d' Extranets pour itinérants, déplacés de leur lieu de travail ou pour des clients qui vont avoir un droit de regard sur le système de l'entreprise, de toutes façons, c'est du B to B…."

Le terme E-Services est particulièrement actuel. Un grand nombre de sociétés transforment en effet leur offre en services et s'associent pour mettre en place de nouveaux services packagés." Dans le co-branding d'offres packagées ou syndication de services, la partie back-office représente 90% du problème, en particulier dans l'e-CRM qui prend une part de plus en plus importante de l'activité d'Ifatec", explique Joël Bizingre.

Claude Campanaro d'OSIS ( Groupe Bull) confirme:"De l'Extranet, partenaires, fournisseurs, sous-traitants, à l'Extranet client qui s'intègre dans une démarche CRM, il s'agit d'offrir un accès personnel à des données et de  raffermir les liens avec le client au sens large, en lui fournissant un certain nombre de services qui vont l'intéresser, auxquels il va accéder via un Portail Extranet." Claude Lhoste d'IBM Global Services ajoute à la liste des services déjà cités, les ventes en ligne, le e-procurement, les places de marché que son entreprise réalise en partenariat avec Ariba et I2.

Des métiers très différents interviennent dans un projet Extranet. Dans l'entreprise cliente, les informaticiens, la gestion, le marketing et la communication sont concernés. Pour la réalisation, il existe de profondes différences entre la partie infrastructure technique et la partie "look". La présence d'un intégrateur qui ait la capacité à faire travailler des corps de métiers différents, s'impose pour les grands et moyens projets..

Les interlocuteurs de l'entreprise changent. Si les DSI interviennent toujours, les Directeurs Marketing sont de plus en plus présents, précédant même les Directeurs de la Communication. Les délais évoluent également. Si pour les grands comptes et les grandes PME, un projet se développe en six mois, il n'en excède pas trois pour une dot-com. Pour cette raison, Ifatec a mis en place une méthode e-roadmap qui lui permet d'avancer plus vite.

Un service en ligne repose sur une infrastructure coûteuse, pour des raisons de sécurité et de qualité de service. Les machines doivent être redondantes, les plans de secours élaborés. A la partie réseau et sécurité, s'ajoutent les applicatifs, constitués par exemple de bases de données marketing multicanaux, de tableaux de bord, de suivi de processus… Premier différenciateur, l'hébergement. Seules les très grandes entreprises hébergent elles-mêmes leur Extranet, en raison des coûts et de la nécessité d'avoir en interne du personnel spécialisé. Pour se faire héberger, il faut trouver le bon hébergeur. Si l'offre est standard, il y a des spécificités à faire prendre en compte. Opérateurs, SSII chevronnées, web agencies nouvelles venues avec la vague Internet font assaut de propositions personnalisées.

  Du pôle technique au pôle graphique

Ils conjuguent hébergement et réalisation technique, voire graphique et ergonomique de l'application.

Telle Internet Solutions, spécialisée dans la création et l'hébergement de sites. -"Nous sommes hébergeurs, d'une part, et d'autre part nous travaillons comme une web agency sur la communication, le design, la création d'interfaces graphiques propres au web", précise Regis Ghozlan. Parmi ses réalisations, www.exclusif.com, un site qui permet de faire de la diffusion de fax et d'e-mails à grande échelle, avec accès clients, log-in, mots de passe, données cryptées. Elle prend de un à trois mois pour développer des projets, qui vont de 100000F à 2MF.

Spécialiste Lotus Notes/Domino, Abside est conseil en e-business, hébergeur, éditeur du logiciel de commerce électronique SIMBAD. Très technique, Abside a réalisé l'Extranet de l'agence Accession de Philip Morris sur les sports mécaniques, à l'intention exclusive des journalistes accrédités (photos, textes, tableaux, statistiques).

Société technologique s'adressant aux dot-com et aux grands comptes, Siliage est conseil opérationnel, conseil en hébergement et intégrateur. "Nous assurons le suivi contractuel des prestations d'hébergement", précise son directeur, Michel Wolkowicz. Ses partenariats techniques englobent Lotus, Oracle, ATG Dynamo (serveur applicatif). Très actif en CRM, profiling, web intelligence, avec pour clients Danone, Otis, France Télécom, Siliage a réalisé pour France Câbles et Radio, un Extranet de gestion des missions des collaborateurs à l'étranger.

"Nous montons notre propre Extranet pour que nos clients aient de la visibilité sur l'avancement des sites."

Créée il y a 7 ans (260 personnes), CS Tech a su passer de l'ingénierie client/serveur à Internet. A la fois SSII et web agency, elle est partenaire de gros hébergeurs comme Colt. Spécialiste en ergonomie des sites et de la navigation, ses réalisations vont de simples sites à des sites complexes, très sécurisés. Des projets de 100 000 F à 20 millions de francs, dont l'Extranet de Gaspard (Lyreco) et USB Locabail…

Devant l'abondance de l'offre, l'entreprise doit pouvoir trouver créateur de site à son pied.

  Des logiciels dont la vocation est l'Extranet

Au niveau applicatif, un intégrateur comme Ifatec développe plusieurs catégories de solutions.

- "Nous faisons des développements ad hoc de serveurs applicatifs de type Java ou Corba, à la très fine granularité et la sécurité importante. Nous utilisons également Weblogic de Bea Systems, pour son offre sécurité, et Websphere d'IBM, pour sa montée en charge", explique Joël Bizingre. Au dessus des suites packagées s'ajoute un module de personnalisation. Le contenu s'adapte en fonction de l'extranaute, grâce aux progiciels d'IRM (Internet Relationship Management) de Vignette et Broadvision.

Il existe des solutions plus ouvertes pour contenu de données semi-structurées à partir de Lotus Domino, souvent cité par nos interlocuteurs. Cet outil très pratique permet d'aller très vite, en services, groupware, workflow, produits de messagerie.

A Weblogic et Websphere, il faut ajouter iPlanet Application Server du E-Commerce Solutions de iPlanet (Sun et Netscape), emblématique du Web Operating System. Quatre couches à la plate-forme iPlanet : gestion des utilisateurs (annuaire, problématique Extranet), création et déploiement d'applications, communication (messagerie), portail (accès sécurisé à des services personnalisés). Des applications iPlanet tournent sur cette plate-forme, places de marché, e-procurement, trading communities. iPlanet bénéficie en outre d'un bus applicatif, héritage EAI de l'offre Forte, qui facilite l'intégration des autres applications de l'entreprise comme l'ERP.

-" La vocation première de iPlanet est l'Extranet", affirme Tristan Nitot."Son point fort, l'annuaire LDAP. Les droits d'accès et les préférences de l'utilisateur sont stockés dans le Directory Server ." iPlanet Delegated Administration y est intégré en standard. Ce système a été inventé chez Ford dans un Extranet de 340.000 utilisateurs, pour déléguer l'administration aux différentes entités partenaires. Le Dealer Communication System de Renault, Renault.net, construit sur iPlanet, en profite. Cet Extranet Renault vers ses filiales, concessionnaires et agents regroupe 40.000 utilisateurs dans 10 pays d'Europe et d'Amérique Latine (2500-3000 sites). Il rassemble information et prise de commandes des véhicules et des pièces détachées.

Pensé pour le B to B et le transactionnel complexe, Versata E-Business Automation System automatise le développement sur Weblogic, Websphere, i-Planet. Il saisit les règles métier de l'entreprise et va générer du code Java. Parmi ses réalisations, l'Extranet clients d'entreprise des Hôtel Hilton (500 hôtels). Le client va faire sa propre réservation, avec les réductions correspondantes en fonction de son statut. Plus d'un milliard de $ de transactions passent par ce site réalisé en six semaines.

  De l'analyse multidimensionnelle en Extranet

L'analyse multidimensionnelle Powerplay de Cognos est utilisée en Extranet, très naturellement. Les indicateurs de sécurité de Powerplay permettent en effet de ne voir du cube que les parties auxquelles on a droit. La gestion de sécurité LDAP définit les droits des utilisateurs. Cet usage est plus fréquent en Amérique du Nord qu'en Europe. L'institut de sondage BVA, toutefois l'utilise, pour permettre à ses clients d'accéder à ses données statistiques via le web sur des cubes Powerplay.

Pour aller plus vite, en matière de génération automatique de contenu, Mediapps, société française créée par des anciens de Lotus, propose Net.Portal., logiciel générateur de portail. Deux gammes : Net.Portal for Java (s'appuyant sur Websphere, Weblogic, Oracle Application Server) et Net.Portal for Domino. En prime, des "bouquets" d'information, banque, assurances, santé, télécommunications, etc. . "Le client fait lui-même le paramétrage", explique Benjamin Caller, Directeur Marketing de Mediapps . Alcatel (pour ses 6000 distributeurs) , Steelcase Straford, Visioweb.com, portail communautaire dentaire édité par Visiodent, pour communiquer au quotidien avec la communauté médicale, ont installé Net.Portal en Extranet.

  La sécurité, comme un atout

- "La sécurité n'est pas un problème, elle est un atout", lance Joël Bizingre d'Ifatec, qui pour les firewalls (pare-feu) travaille avec Checkpoint ou Matra, et pour l'infrastructure dédiée à l'authentification avec Site Minder de Netegrity.

-"Nous sommes capables d'aiguiller le client vers une solution qui corresponde à son besoin, par une analyse de  la valorisation du risque et du niveau de sécurité requis", note Claude Campanaro d'OSIS.

Pour la sécurité, des solutions techniques adaptées aux besoins du client existent. Par exemple, il est possible, comme le fait, le serveur d'informations Hyperwave, de renforcer l'authentification standard due au protocole SSL (Secure Socket Layer) avec des systèmes d'autorisation certifiée par l'intermédiaire de cartes à mémoires ou de procédures bio-métriques.

Des sociétés comme Apogée sont exclusivement vouées à la sécurité. Celle-ci implémente annuaires et PKI (Public Key Infrastructure), entités qui permettent de créer des certifications de signatures électroniques. Le SSO (single sign on) permet de connecter les extranautes à des données qui leur sont propres. Erwan Monjarret explique : "Nous partons d'une expression des besoins du client, avec analyse des risques et proposons une architecture technique. Nous avons des partenaires hébergeurs, tel Compaq Professional Services, et pour la partie applicative, nous travaillons essentiellement avec la web agency Planète interactive." La mise en place d'annuaires X-500 LDAP consultés par des serveurs d'authentification forte se fait sur des plates-formes classiques comme Apache, iPlanet ou IIS de Microsoft.

RSA est à l'origine d'un algorithme de cryptage RSA utilisé par l'ensemble du marché. A partir de ce cœur de métier, il propose des produits d'authentification forte qui permettent de se connecter via un poste distant à un serveur central ou un serveur web. Son SecurID a plus de 10 millions d'utilisateurs dans le monde. GL Trade a installé RSA SecurID sur son Extranet de courtage en ligne. Ce réseau est utilisé pour passer les transactions des courtiers. "Etant donné l'enjeu des sommes sur lesquelles s'effectuent les transactions, il était nécessaire de sécuriser l'accès au réseau des utilisateurs distants par un produit d'authentification forte", confirme Marc Gourvenec de RSA Security.

  Mireille Boris

  (encadré)

Accès des employés de Vivendi à leur compte option

Parmi les applications bancaires d'Ifatec, Http://www.10optionsvivendi.socgen.com offre aux employés de Vivendi un accès à leur compte, et WARRANT, une liaison directe aux salles de marché pour les clients de la Société Générale.

En novembre 1999, le Groupe Vivendi (Cegetel, SFR, Canal+,…) a procédé à l’attribution de 10 options à l’ensemble de ses 250 000 salariés dans le monde. Vivendi a sous-traité la gestion de ce plan d'option à la Société Générale. Le suivi administratif des attributaires ainsi que les levées des options est pris en charge par des correspondants DRH dans les 40 pays de présence du groupe Vivendi. La Société Générale a proposé à Vivendi de mettre en place un site Web pour permettre aux correspondants DRH de lui remonter ces informations. Cet Extranet permet d’administrer l’ensemble du plan d’option. (Serveur Web Netscape Suitespot, Base Oracle 8,Serveur SecurID, développement Corba avec Visibroker d’Inprise)

  (encadré)

Du One-to-One pour myparvest.com

BNP Paribas Asset Management distribue Parvest, une SICAV de droit luxembourgeois, en s'appuyant sur un réseau de 1500 distributeurs (personnes morales) dans le monde. Parvest.com, ouvert au public est la vitrine du produit. myParvest.com, l'Extranet est dédié aux distributeurs. Il met en ligne des documents divers et variés en six langues sur onze pays, illustrant la stratégie de la société de gestion. Grâce à Broadvision, les informations sont présentées en priorité en fonction de l'intérêt de l'utilisateur. Le site fournit les valeurs liquidatives de 76 compartiments ainsi que le calcul et la mesure de la performance des fonds. Le distributeur dispose d'un outil qui lui permet de voir en restitution les différents résultats. Il sélectionne le type de graphique qu'il veut voir en restitution. Un rapport PDF est généré, prêt pour l'impression, qu'il va utiliser pour aller démarcher le client. Le distributeur peut demander à être alerté, informé des changements et se constituer son propre site. Philippe Denis, Christian Beydon, responsables Internet de BNP Paribas Asset Management déclarent : "Nous souhaitions avoir un outil du marché. Notre intégrateur Cap Gemini nous a proposé la solution Broadvision dont la chaîne éditoriale nous a intéressés." C'est l'équipe technique de BNP Paribas qui s'est chargée de définir la sécurité, avec une architecture redondante, Netscape, Broadvision et Sybase étant doublés, et de nombreux firewalls, pour un fonctionnement 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. La web agency La force Magique a réalisé la charte graphique. Le site ouvert le 2 octobre 2000, était en pré-production dès juin. L'implémentation a pris six mois.

(encadré)

Maîtriser le contenu dans archexp.com

Arche, cabinet d'experts-comptables, conseil en matière de rémunération et de protection sociale, propose un Extranet, archexp.com à des abonnés experts-comptables, en test actuellement, ouvert aux abonnements fin novembre. "Nous voulons doter le site d'une valeur dans la durée. A côté des textes, nous avons décidé de proposer l'utilisation en mode ASP, d'outils de calcul et de simulation qui sont du développement maison", explique Pierre-Yves Lagarde. "Peu compétents en matière de création de site, nous nous sommes adressés à un intégrateur, Sopra, un hébergeur Easynet. Mais j'ai pris une décision particulière, le choix d'Instranet 2000. J'ai une obsession, le contenu. J'ai été convaincu par la méthode de classement et la grille de lecture , la méthode de questionnement de ce logiciel. Avec lui, mon autonomie est totale pour publier mon contenu texte. Je peux vendre mes briques de contenu avec des paramétrages différents à des utilisateurs différents, sans passer par un informaticien."

Jean-Noël Grandval et Alexandre Dayon, fondateurs d' Instranet sont des anciens de Business Objects.

Leur marché, le web content management, gestion de contenu web. "Il y a de plus en plus de pages et de contenu. Il faut réfléchir à un modèle pour organiser un nombre important de composants multimédia. L'idée (brevetée), l'innovation d'Instranet consiste à appliquer le modèle multidimensionnel, l'hypercube, à la gestion de composants multimedia."

  (encadré)

Sharp ouvre son application centrale à ses revendeurs

Les sociétés européennes Sharp ouvrent leur application centrale sur OS/390 à leurs revendeurs et distributeurs en utilisant eVantage Host Publishing d'Attachmate. Une application en six langues.

"Nous ne voulions pas modifier l'application hôte", explique Peter Stepphen, IT Manager, Sharp Electronics Europe Gmbh (SEEG). "Nous avions une exigence, HTML, et il fallait que l'application soit intuitive, sans formation, pour les clients. Après avoir pensé à de l'EDI, nous avons jugé Internet la meilleure solution pour l'avenir. Nous avons hésité entre les logiciels d'IBM, Sterling, Esker, et trouvé la solution Attachmate la meilleure. En deux mois, elle était disponible pour les clients. Mais nous avions un système de firewall (pare-feu) très ancien que nous avons dû remettre à niveau. Nous avons également décidé de passer par notre fournisseur de services Internet UUNET pour que les clients s'identifient chez lui une première fois. Cet enregistrement en zone démilitarisée devait être traduit dans un autre User ID, ici à Hambourg, où le mot de passe pour contrôler le système MVS est celui du système de sécurité IBM RACF. Nous avons défini quelle transaction était autorisée pour chaque client. "

39,9% des commandes - électronique grand public, systèmes d'information passent maintenant par Internet. Il y a 700 000 objets dans le système. Les utilisateurs n'ont besoin que d'un PC et d'un accès à Internet. " C'est une solution peu coûteuse où la satisfaction client est importante. Nous avons réduit de 30% le temps total de livraison."

Le web-to-host se révèle en fait une excellente base d'Extranet. Il suffit d'ajouter un niveau de sécurité supplémentaire à celui du système central. Le logiciel web-to-host transforme des écrans 3270 et 5250 en HTML et assure la connectivité. Le client peut apporter une valeur ajoutée graphique et ergonomique, en faisant intervenir des agences de communication.

Quand les clients ne sont pas de très grands comptes dotés de leur propre infrastructure, humaine et sécurité, ils peuvent faire appel au partenariat ASP d' Ornis avec Web400 Plus. C'est une offre intégrée d’hébergement d’applications construite autour des solutions web-to-host d’Attachmate et de l’infrastructure d’accès IP et services sécurisés d’Ornis. Le client n'a plus à gérer le problème de surveillance. Prix :moins de 10.000 francs par mois.

(encadré)

Airbus Industrie diffuse en temps réel les plans de ses avions

Airbus Industrie met à la disposition de ses clients, les compagnies aériennes, toutes les données relatives à la maintenance de ses avions (plans et documents associés) depuis les aéroports..

La société MC2 a réalisé son projet AIDA (AI Drawing Access) de diffusion, en temps réel au travers d'un Extranet mondial de 1,5 To de données en ligne, répliquées dans plusieurs sites dans le monde, avec un budget de 20 M.

(Serveurs centraux Solaris 2.6, Oracle 8.04 Enterprise Server (1,5 Tera Octets), Serveur Web Netscape Enterprise Server, Directory Server protocole LDAP, Sécurisation SSL, 5 serveurs répliqués)

  Repris dans le n° de décembre 2000 de Logiciels & Systèmes

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TESTE en entreprise

 

Les outils de Data Mining ne se démocratisent que lentement

 

Laurence Fievet

Responsable Etudes Data Mining de La Redoute

"En plus d'une formation continue en analyse statistique, nous devons bien connaître nos variables"

Secteur : la VPC

CA : 9 milliards de F environ

Effectif : plus de 6000

Localisation : Roubaix

Utilisation d'Enterprise Miner de SAS : mise en place de scoring pour détecter les clients les plus favorables aux offres commerciales.

  Bernard Lentz

Directeur Marketing Indocam

"Ne faisant pas d'analyse factorielle, nous n'avons pas besoin de spécialiste"

Indocam, gestion d'actifs du Groupe Crédit Agricole

Secteur : bancaire

Résultat net 99 : 50,6 millions d'euros

Effectif : 700 salariés

Localisation : Paris

Utilisation de Alice de iSoft : la compréhension par l'équipe marketing de différences entre groupes de clients.

  GérardVillain

Ingénieur Statistiques chez Stora

"L'outil est très précis mais l'interprétation reste délicate"

Secteur : fabrication papier

CA : 2 milliards ½ de F

Effectif : 1000 personnes

Localisation : Pas de Calais

Utilisation de 4Thought de Cognos :  la recherche de solutions de problèmes complexes en production.

  Les logiciels de Data Mining sur micro sont devenus conviviaux mais leur utilisation nécessite encore un encadrement statistique voire informatique et une fine connaissance métier.

  Si leur convivialité est unanimement reconnue, les outils de Data Mining ne sont cependant pas ouverts à tout type d'utilisateur. Une formation en analyse statistique est encore nécessaires, ainsi qu'une connaissance métier approfondie du processus étudié. Enterprise Miner de SAS (SEM) reste un outil expert de macromining. Il est utilisé à la Redoute en liaison avec l'ensemble des logiciels SAS sur gros systèmes qui font de la recherche opérationnelle, via un SAS Connect géré par des informaticiens. Les huit personnes de la direction marketing qui l'utilisent, réalisent deux scorings par mois destinés à détecter les clients les plus rentables. Elles travaillent avec des échantillons de 100000 individus tirés de la base de 16 millions de noms de La Redoute, décrits par 500 variables, et sont formées en continu aux évolutions du produit.

Pour 4Thought de Cognos, réseau de neurones utilisé en production chez Stora, conjointement aux outils de requête et de reporting Impromptu et Powerplay, il faut une très bonne connaissance complémentaire de l'analyse statistique ainsi que la maîtrise complète du processus étudié. L'utilisation d'Alice de iSoft par Indocam est plus légère et plus intuitive. A partir d'échantillons de la base des 3 800 000 clients du Crédit Agricole, Spad de Cesia fait le scoring en amont. Alice de iSoft, ensuite, permet de comparer les populations issues de ce scoring. Ses arbres de décision sont utilisés en démonstration pour éclairer les commerciaux.

Mais si leur manipulation est délicate, ces logiciels, considérés comme fiables et rapides à installer, remplissent leurs fonctions. Ils améliorent indubitablement les résultats des campagnes marketing, d'une part et sont dotés d'autre part d'un réel pouvoir de prédiction des causes des pannes machines. Si bien que leur prix d'entrée est vu en relation avec un retour sur investissement rapide. Cependant, l'utilisateur d'Alice peut se réjouir à juste titre d'avoir choisi une solution économique avec Cesia et iSoft.

Les logiciels de Data Mining mettent l'eau à la bouche. Ils donnent aux utilisateurs l'envie d'aller plus loin. La tentation est forte de pousser ces outils aux extrêmes de leurs possibilités, pour obtenir un scoring encore plus rapide, des croisements plus efficaces et de meilleures corrélations entre variables…Qu'il s'agisse de mettre à profit la fonctionnalité de prédiction de 4Thought qui crée des capteurs virtuels et donne le résultat avant qu'il se produise, ou de passer à l'analyse factorielle avec SEM ou avec Alice, il faut devenir soi-même toujours plus expert.

Mireille Boris

  En résumé

Le logiciel de Data Mining reste encore un outil d'expert.

L'efficacité des outils basés sur l'analyse statistique et les réseaux de neurones est reconnue. Leur prix paraît justifié par un ROI rapide.

L'utilisateur lui-même souhaite devenir  plus expert pour pousser plus loin le logiciel.

  Pour en savoir plus

www.statserv.com/datamining.html

www.data-miners.com

www.sas.com/service/consult/usconsul/dmdc.html

www.aaai.org/conferences/KDD/kdd.html

 

Repris dans 01 Informatique, 17 novembre 2000)

  _____________________________________________________________________________

Gérer des campagnes marketing multicanaux auscultées en temps réel

 

Définitivement web, les logiciels de gestion de campagne marketing se font multicanaux.

Pour gagner en rapidité et en efficacité, ils intègrent marketing opérationnel et marketing analytique.

 

Plus que les produits de niche (sauf en très haut de gamme), ce sont les logiciels de CRM dont la base clients s'enrichit de données ERP, forces de ventes, SAV qui ont les faveurs du marché. Intégré au reste du front office, le marketing bénéficie de la richesse du fichier client et répercute immédiatement ses retours de campagnes par la création automatique d'actions sur les agendas des commerciaux. Les entreprises vont au-delà du strict marketing.

Aujourd'hui, c'est le client qui choisit ses media d'interaction pour entrer en contact avec ses fournisseurs. Les éditeurs sont amenés à multiplier le nombre de leurs canaux de communication, de l'enquête terrain, au web, à la télévision interactive  et au wap. Ce faisant, ils démultiplient le nombre d'informations susceptibles de revenir aux responsables marketing . L'information client est de plus en plus riche et complexe à capter. Pour la récupérer de manière cohérente, il faut des outils de pilotage automatique de plus en plus puissants et de segmentation, de scoring et d'analyse de plus en plus fins. Une hiérarchie de niveau technologique, de prix et d'affectations s'instaure entre les logiciels.

Deux types d'outils d'analyse interviennent. Ceux qui s'appliquent à la base de données clients et ceux qui traitent de la campagne elle-même. Le marketing opérationnel intègre le marketing analytique. Gain de temps, à l'heure où les campagnes d'e-mails raccourcissent déjà les délais comparés aux campagnes  par voie postale. Et gain de réactivité. Il est désormais possible de dialoguer avec les outils d'exécution de la campagne, et de réagir en cours de campagne.

Mireille Boris

Résumé

Les logiciels de gestion de campagne marketing s'intègrent à l'automatisation du marketing et à l'ensemble du CRM. Pour des raisons d'efficacité, ils tendent à réunir marketing opérationnel et marketing analytique. On les différencie autant dans la profondeur de la connaissance du client que par la capacité à piloter un grand nombre d'actions simultanées.

Technologie

Le Gartner Group confirme qu'en matière de logiciels de gestion de campagne (CMS), le mot clé de l'année 2000 est l'intégration. La gestion de campagne est intégrée au système d'automatisation du marketing, avec les référentiels clients, les outils analytiques, le workflow, les liens avec le back office, les différents canaux. Le marketing lui-même est intégré au CRM. La participation de SAS au capital d'Intrinsic et le partenariat d'IBM avec Xchange Applications participent de ce mouvement d'intégration. 

Le canal le plus dynamique actuellement est celui de la e-campagne, génération d'e-mails et de réponses, actions marketing, analyse de clics, faisant intervenir de l'intelligence artificielle. Les éditeurs de progiciels CRM se retrouvent  en concurrence avec des éditeurs spécialisés tel Akio Solutions (Akio Mail Center, gestion d'e-mails), ou EXP Technology (Expressit, solution de personnalisation de contenu tous supports).

Les informations générées dans les différents canaux sont collectées dans la base de données marketing ou base de données clients. Et, boucle de rétro-action, des liens sont créés entre la connaissance client et la définition des actions. Outil particulièrement adapté, eCRM7 de Microstrategy. 

Des campagnes marketing one to one basées sur la durée

Avant d'automatiser un marketing, il faut le définir comme un processus autour d'un modèle de profitabilité du client. Les outils SAS peuvent prédire la valeur d'un client.

L'heure est à un marketing one to one, - l'attrait des e-campagnes venant de leurs coûts comparativement réduits et d'une personnalisation complète des messages

Des outils quasi temps réel permettent un marketing réactif avec possibilité d'intervenir et de modifier la cible en cours de campagne. 

Les relations clients sont basées sur la durée, et les relances peuvent être permanentes.

Produits conseillés

Les produits cités dans le tableau font tous de la gestion de campagne marketing de façon professionnelle. Ils correspondent à des niveaux de fonctionnalités, de prix, d'affectation, fort différents.

Nous avons particulièrement remarqué Marketing on Line d'Oracle, produit complet, eCRM7 de Microstrategy, produit sensible aux indicateurs clients, et Selligent 2000 de Selligent, aisé à implémenter.

 

Produit

Automatisation des opérations

Data Mining

Analyse

EIS

Multicanaux

CTI

télémarketing

Secteur d'activités

Prix

Marketing on Line

 

dans

 

Oracle

CRM

Workflow Oracle

pour

lancement

et

exécution

Darwin

réalise la segmentation des clients

Suite complète

Marketing Intelligence fonctionne en même temps que la campagne

Du courrier au wap

Traitement sophistiqué des e-mails

Alertes forces de vente

Oracle Call Center Applications

Multilingue

multidevise

généraliste

B to C

B to B

 

Prix de base de Marketing on Line seul

6995$

Xchange Application

(ex Valex)

d'Xchange Application Corp

(dist: IBM)

Gros scheduler intelligent.

Xchange Real Time synchronise les communications

Couplé à Intelligent Miner d'IBM

DB2 Olap

Outils BO et Brio

Du courrier au wap

Traitement sophistiqué des e-mails

Alertes forces de vente

Interfacé à Siebel et Genesys

Pour des bases de plusieurs millions de clients,

banques assurances services

Prix du contact :

de 1 à 2 F

Fonctions de base :

1 MF

Enterprise Decison Warehouse for CRM de SAS

Campaign Management System

d'Intrinsic spécialiste des bases de données parallèles

Enterprise Miner sur SPDS, la base de données marketing de SAS

SAS décisionnel

e-Intelligence

Du courrier au wap

Traitement sophistiqué des e-mails

Alertes forces de vente

Communications avec call centers

Des très grosses bases de données clients aux dot.coms

Petits projets : 500 000 F

Moyens : 1 MF

Gros projets :

5 MF

Prime@vantage

de Prime Response

Moteur de communication

automatisant la logistique .

Marketing Mission Control donne une vue en direct des opérations

Outils de segmentation.

Optimizer fait du data mining opérationnel

Outils de requête.

Calculs de coût, ROI

Prime@vantage.com, canal e-mail

Prime@vantage wireless pour les sans fil

prochain canal : TV interactive

Intégration des produits Siebel

Produit uniquement marketing s'appliquant à toute forme de communication

(Andersen Consulting actionnaire)

de 70 centimes à 2F le client

eBusiness 2000

de Siebel

eMarketing avec workflow automatise l'exécution

Datamart mappant la base transactionnelle

eIntelligence pour le ciblage, le montage, le budget, analyse les résultats en cours de route. Outils Cognos et BO

Central au produit.

Moteurs de scripting sur plusieurs canaux.

Analyses de flux de clics dans le centre d'appel

Middleware CTI vers Genesys, Dialogic, Aspect, Lucent

Produit international, 15 langues. Grande distribution, banques, assurances, télécom, douze offres verticales.

S'adapte au midmarket.

Devis basé sur le nombre d'utilisateurs et le périmètre fonctionnel. De 50 à 100 KF par poste.

Peoplesoft 8

de

 

Vantive/Peoplesoft

Module de gestion de campagne à venir fin 4ème trimestre 2000

 

Peoplesoft

Marketing

Effectiveness Workbench.

Peoplesoft Customer Scorecard

 

 

Produit international en construction

L'intégration de Vantive à Peoplesoft est en cours.

eCRM7

de

Microstrategy

Automatisation du marketing pour chaque canal avec Marketing Automation. S'interface à Xchange Dialog

d'Xchange Applications

Optionnel

Customer Analysis.

Web Business Analyser.

Relational OLAP.

Calcul du ROI pour chaque canal

Central au produit.

Tracking de comportement sur le web.

S'interface à Siebel

La base de données clients Microstrategy présente des extensions pour industrie, finances, banques, telcos, distribution, dot.com.

pour 5 utilisateurs analystes :

avec Web Business Analyser, 160 000 F HT

+ Customer Analytics :

235 000 F HT

Selligent 2000 V5

de

Selligent

Campaign Management

et Address Management.

Workflow paramétrable par métier.

Gestion des retours de campagne.

Non.

mais outils de scoring

Outils d'analyse intégrés pour mesurer et analyser l'impact d'une campagne

Courrier(gestion des adresses), fax, e-mails, téléphone, wap,

monitoring des appels clients

Partenariat avec Genesys

Produit européen

Versions préparamétrées transports, assurances, telcos, SSII

11500 F par utilisateur

Applix iEnterprise

de

Applix

Applix iSales assure la gestion intégrée marketing et forces de vente.

Le moteur Enterprise Support Platform intègre un workflow

Non

ciblage simple

Applix iTM1 moteur temps réel identifie les couples produit/client les plus rentables.

Intégration de Crystal Reports Pro

Courrier, fax, e-mails, téléphone

Peut se connecter à un middleware CTI

Généraliste

pour le midmarket

Le prix du serveur est de 230 KF. l'accès client simultané, 19900 F

SalesLogics

d'Interact Corp

dist: CS(Compagnie des Signaux)

Automatisation du marketing intégrée à celles des forces de vente et du SAV

Market Miner

Intégration de Crystal Reports Pro.

 

Courrier, fax, e-mails, téléphone

outil propre de CTI

Midmarket

B to B

solutions verticales finances et éditeurs high tech

Serveur SQL de 8000 à 15000 euros.

7000 F par licence utilisateur

Team Point 4i

de Point

Market Point 4i automatise la gestion des campagnes marketing .

Lié à Care Point, le support client

 

Non

ciblage simple

Intégration de Crystal Reports Pro.

Peut s'interfacer à des outils SAS ou Brio

 

Web  Point 4i

Mobile Point 4i

Interfacé au CTI Genesys.

Outils de script pour les télé-opérateurs

Banques assurances

grande distribution

de 7500 F à 21000 F par poste client

eRelationship 2000 de Pivotal

automatise lancement, exécution et retour de campagne

Non

Analyses pré-constituées avec la technologie datamart Epiphany

Courrier, fax, e-mails, téléphone.

Marketing collaboratif avec Partner Hub et Customer Hub

A son propre moteur PCBX, web call center

Tous domaines d'activité

12000 F par utilisateur

Leads Management

de Remedy

Moteur de workflow Action Request System.

Gestion des retours de campagne.

Attribution des leads (prospects) aux commerciaux

Non

ciblage simple

Intégration de Crystal Reports

Mesure des coûts et ROI

Courrier, fax, e-mails, téléphone

e-mails automatisés

Le centre d'appel (customer support) est le point fort de Remedy

Tous domaines d'activité

n c

Score

de

Carthago

 

Score Marketing Direct et Communication automatise la conception, le lancement, l'exécution, les relances

.

Non

ciblage simple

Intégration d'outils BO, Cognos, Harry

Automatisation de mailings et d'e-mailings

Score Nomade (s'appuie sur Oracle) est réservé aux commerciaux

Partenariat CTI avec MCO

 

 

Généraliste,

industrie,

banques,

 télécom

 

de 1200 euros par poste pour 50 postes à 700 euros pour 500

 

 

CP iSales

de CAS

 

Centré sur le Compte Clé en contact avec la centrale d'achats Conçoit la campagne. Vérifie le calendrier

Non

 

 

S'interface à Impromptu et Powerplay de Cognos

 

Spécialisé promotions, mailings, placements en gondole, couponning

Peut être relié à un centre d'appel

 

Pour l'industrie des biens de consommation, voire les places de marché

.

n c

Universell de MEI

Intégration finances, marketing, ventes.

Gestion des promotions

Non

 

S'interface à Impromptu et Powerplay de Cognos

la prochaine version sera web

Ne s'interface pas à un CTI

Pour l'industrie des biens de consommation

De 12000 F à 20000 F la licence client

 

 

 Repris dans 01 Informatique, 6 octobre 2000

 

 

 

Carol Bartz, Président et CEO d'Autodesk

" La CAO transforme le e-commerce "

  Autodesk lance coup sur coup trois portails, Buzzsaw, pour le BTP, RedSpark, pour l'industrie mécanique, Point A, pour les concepteurs, ingénieurs et architectes. Ils s'appuient techniquement sur la nouvelle plate-forme Autocad 2000i qui intègre outils Internet et outils de conception.

  - Comment expliquez vous le progrès de vos résultats - 223,3 millions de dollars au premier trimestre, à comparer aux 194,9 millions de dollars pour la même période de l'année précédente? N'avez-vous pas subi des pertes en 99?

Un grand nombre de nos produits de la plate-forme 2000 ont été rendus disponibles au quatrième trimestre 99 et nos clients ont du attendre. Aussi avons-nous eu de très bons résultats au premier trimestre 2000, avec une croissance des profits de 230%! Nos pertes 99 correspondaient à une charge non récurrente de 21,8 millions de dollars due aux acquisitions de Discreet Logic et de Vision. En fait, nous étions bénéficiaires. Discreet, division d'Autodesk qui a absorbé Kinetix, fait de très bonnes ventes et est très profitable. Les outils de création de contenu cinéma et web, 3D et 2D représentent 22% environ de notre revenu.

  - Buzzsaw, votre portail BTP, attire non seulement les architectes d'intérieur mais les fabricants de béton américains. Pas de fabricant de béton français en vue?

Pas encore… Nous commençons tout juste à discuter avec des compagnies françaises. Le BTP est original et spécifique à chaque pays. Mais nous avons toujours su trouver des partenaires locaux qui adaptent notre Architectural Desktop. Buzzsaw.com n'est pas encore localisé, et il héberge 8000 projets dont un certain nombre est déjà international. L'industrie du BTP est très fragmentée. C'est la raison pour laquelle Internet est la seule solution pour gérer les grands projets.

  - RedSpark, votre portail mécanique ne pourrait-il pas se heurter à une initiative analogue de la part de PTC ?

J'en doute. PTC lui-même n'est pas structuré pour faire un portail pour l'industrie mécanique. Question de volume. Avec nos logiciels Mechanical Desktop et Inventor nous avons près d'un million d'utilisateurs officiels – ne parlons pas des copies illégales! La base installée PTC n'atteint pas le quart de million. Redspark a potentiellement un accès en ligne à la base clients d'Autodesk . Il va transformer la chaîne d'approvisionnement des industries de fabrication, un marché qui représente 1,8 milliard de dollars aux Etats Unis seuls.

  - Avec la plate-forme Autocad 2000i, outils de conception et outils Internet interagissent.  Le "e-business" n'est donc pas la fin de la CAO?

Les informations de CAO transforment le commerce électronique et la CAO est elle-même transformée par les nouveaux outils de communication. Un exemple : "Idrop"! ERCO , fournisseur européen d'éclairage architectural du Louvre, du musée Guggenheim ou de la cathédrale de Côme, utilise la technologie Idrop de 3D Studio VIZ . En se connectant au site web d'ERCO,  les architectes peuvent télécharger non seulement l'image des installations, mais également leurs caractéristiques d'éclairage et leur géométrie spécifique. Ils peuvent insérer directement le système d'éclairage dans leur projet et en faire une évaluation immédiate. Ce nouvel outil révolutionne la création de représentations 3D réalistes. D'autres fabricants suivent la même voie que ERCO, renonçant au catalogue papier.

Propos recueillis par Mireille Boris

  L'analyse de 01 Informatique

Le trésor de guerre d'Autodesk

Autodesk bénéficie d'un sérieux avantage, sur ses concurrents. Son trésor de guerre, ce sont ses 4000000 d'utilisateurs et plus  (2 400 000 licences d'Autocad vendues). Celui qui a révolutionné la CAO des années 80 en la mettant sur PC, et fait vaciller des géants comme Computervision, n'a pas encore déçu. Sa place de n°1 des logiciels PC dans le monde du BTP n'est pas contestée, et Buzzsaw.com commence bien, supportant aisément la concurrence du VIECON de Bentley. Redspark ne va pas convaincre les grands comptes industriels, clients de Dassault Systèmes ou de PTC, mais il va rassembler tous leurs sous-traitants. Le secteur des SIG, stratégique pour Autodesk, est le plus difficile pour lui, en raison de l'efficacité de ses concurrents Esri et Intergraph. Dans l'animation 3D et les effets spéciaux, en revanche, il s'impose et rapproche la CAO des mondes virtuels, Titanic, Matrix, jeux vidéos, de la CAO du monde réel – Grand Stade de France. MBo

Publié par 01 Informatique, 14 juillet 2000

 

SAS Institute optimise les relations acheteurs fournisseurs du commerce en ligne

  Créée pour le commerce en ligne, la gamme e-Intelligence de SAS Institute est dans son année de lancement. Après e-Discovery, qui cible les rapports consommateurs fournisseurs, voici e-Value, centré sur les entreprises acheteuses et les fournisseurs. " Son objectif est de réduire le coût de recherche et de négociation entre acheteurs et fournisseurs via Internet et d'accroître ainsi la profitabilité de leurs relations", explique André Kingham, Directeur Marketing Solutions B to B de SAS Institute EMEA. e-Value répond aux questions de l'acheteur : "Quel est le montant total de mes achats avec tel fournisseur? Où en est ma capacité à faire pression pour un meilleur prix?", et du fournisseur :" Quel marché vais-je prendre? Quand arrivera-t-il au point de profitabilité? Valeur du client sur le long terme?"

Le logiciel comporte une infrastructure de Data Warehouse avec des moteurs d'accès directs à la masse de données des transactions effectuées sur Internet et permet de les confronter à des données externes comme la classification par numéros de code UN/SPSC (United Nations Standard Product and Service Classification) des produits et fournisseurs réalisée par Dun & Bradstreet, partenaire stratégique de SAS. e-Value fournit des modèles de Web Mining . On accède aux données e-Value via des portails d 'entreprise, des applications à clients classiques ou légers, voire des téléphones WAP dont SAS maîtrise la technologie, seul avec Microstrategy dans le monde décisionnel.

SAS complète en même temps sa version SAS 8 e par un portail décisionnel personnalisable. Son architecture de portail supporte les protocoles LDAP, webDAV, CORBA, DCOM, MSMQ, MQ Series. Par sa technologie d'intégration, l'éditeur vise entre autres à réduire les coûts de gestion et de partage de l'information.

Mireille Boris

  Andre Kingham, Directeur Marketing, Solutions B to B, SAS Institute EMEA:

"e-Value accompagne ra le mouvement de rationalisation et de consolidation des places de marché."

Adapté par 01 Informatique, 30 juin 2000

NUMA champ de bataille entre processeurs Intel et PowerPC

  - IBM rassemble ses serveurs NUMA et RS/6000 dans une même division baptisée Web Server.

- Le premier serveur flexible verra le jour avec la deuxième génération de processeurs IA/64

- Une concurrence interne à l'architecture NUMA naît entre serveurs Intel et serveurs PowerPC

  L'architecture NUMA  représente à peine 20% des revenus Unix d'IBM, reconnaît John McAdam, Directeur général de la nouvelle division Web Server. Elle constitue cependant, selon lui, "la fondation des serveurs IBM "Webcenters" (centres de données pour le web), qui réunit serveurs Numa-Q et RS/6000. De plus, elle va donner naissance à ce qu'il appelle "le serveur flexible". Bénéficiant de partitionnement dynamique, les machines vont supporter à la fois des processeurs Intel 32 bits et 64 bits et des processeurs IBM PowerPC, sur OS Unix Monterey/64 bits, Windows 32 et 64 bits, Linux 32 et 64 bits. Les jonctions entre les quads (cartes de 4 processeurs qui constituent le plus petit module d'un serveur à architecture NUMA) sont soit DSM (Dynamic Shared Memory) et véritablement NUMA, soit DMP (Data Message Passing), des composants traditionnels de réseau. Les quads NT/2000 actuellement DMP deviendront à leur tour capables de liaisons DSM. Ils feront alors partie intégrante du NUMAcenter.

Le rachat de Sequent par IBM a cependant initié quelque retard dans le programme Sequent. IBM annonce pour Magnum, système contemporain des processeurs Intel 64 bits 2ème génération McKinley (2002) ce qui était prévu pour le système contemporain d'Itanium.

VIPER, le premier système NUMA sur processeur IA-64 aura encore un caractère expérimental, les quads sur Itanium présentant des différences par rapport aux quads IA-32. VIPER ne comptera que 16 processeurs, 4 blocs ou quads. Il sera vendu par IBM et Bull (en OEM)  qui seront les seuls constructeurs à proposer du NUMA sur 16 processeurs Itanium. Capable de partitionnement statique comme les systèmes NUMA-Q et NUMACenter actuels, VIPER sera doté d'un "memory switch". Ce commutateur central passera par des contrôleurs mémoires pour faire communiquer les quads.

Le "switch" sera plus profondément modifié encore pour Magnum et n'aura plus guère de rapports avec l'actuel IQ-Link . Il sera réalisé en fibre optique extrêmement rapide (au moins 10 Go/s) et supportera enfin le partitionnement dynamique. Les processeurs qui actuellement communiquent via un bus (le "switch" n'intervenant que dans les entrées/sorties externes), dialogueront directement à travers le "switch". Magnum bénéficiera en outre de la fonctionnalité OLR (on line replacement) permettant d'ajouter un quad sans arrêter la machine et l'OS. La première version de Magnum comptera 32 quads, 128 processeurs, la suivante, Nirvana, 256.

L'utilisation de processeurs Power PC dans l'architecture NUMA dédiée aux "Webcenters" (centres de données pour Internet), coïncidera d'après John McAdam avec l'arrivée de Monterey/64 et du processeur Power 4 ) à 1 MHz. Ce dernier aura systématiquement un adressage de type NUMA. Outre l'architecture SMP qui permet de regrouper jusqu'à 24 processeurs PowerPC, les RS/6000 bénéficieront donc en deça et au-delà de potentialités NUMA. Ils pourront concurrencer les serveurs NUMA sur Intel dans leurs applications centres de données dès l'année prochaine. En revanche, l'intégration de NUMA à l'OS/390 du mainframe S/390, n'interviendra pas selon John McAdam avant 2004, pour des raisons qui paraissent plus tactiques que techniques.

En rachetant Sequent, IBM a pensé à sa stratégie processeurs. Sequent lui apporte l'architecture NUMA la plus avancée du marché. IBM a ainsi plusieurs cordes à son arc.  Sa maîtrise de la technologie grands systèmes sur processeurs Intel, lui donne de la latitude quant au choix de continuer (ou non ) à produire des processeurs PowerPC tournant comme les processeurs Intel sous l'Unix Monterey.

Mireille Boris

  "RS/6000 plutôt que NUMA-Q"

Jean-Michel Destrez, Directeur des Opérations et de la Technologie de l'Information d'Europcar

Le site central de l'entreprise de location de véhicules à Villepinte (7000 employés) héberge 30 serveurs dont 15 NUMA-Q multiprocesseurs, de 4 à 16 processeurs et plus et une dizaine de RS/6000 mono ou bi-processeur pour les traitements moins importants. Les données sont placées sur des baies EMC et Hitachi, le stockage sur robots Storagetek. "Dois-je désormais m'équiper en RS/6000 ou en serveurs NUMA-Q? Si je vise une plate-forme 64 bits, 100% compatible Monterey, pour que tout mon data center soit sur le même OS, j'ai intérêt à prendre du RS/6000 aujourd'hui. Le passage d'AIX à Monterey n'est qu'une mise à niveau de version. Le passage de Dynix/ptx 32 bits à Monterey/64 correspond à un changement de plate-forme. Je devrais procéder au portage de mon applicatif et du code. Pour de nouvelles applications de type web, je vais donc prendre du RS/6000…Je ne procèderai à aucune modification au système central, dont les machines 32 bits vont subsister encore pendant au moins deux ans. J'ai quelques inquiétudes, en revanche, sur la stratégie adoptée par IBM vis à vis de partenaires, EMC, Storagetek, qui étaient supportés par Sequent. D'ores et déjà, l'accord OEM avec EMC se termine."

01 Informatique, 7 avril 2000  

 

Protires valorise la vapeur avec un groupe turboalternateur

  L'usine d'incinération des ordures ménagères (UIOM) de Strasbourg est avec ses 350000 t de capacité annuelle un des sites les plus modernes d'Europe. Par la réduction du volume des déchets, d'un rapport de 12, l'incinération transforme 1000 kg de déchets en 300 kg de mâchefers utilisables pour la construction de routes et de remblais. 97% des déchets sont ainsi valorisés pour 3% de mise en décharge. De plus, l'énergie récupérée par l'incinération permet d'alimenter en vapeur trois industriels et de produire de l'électricité. Cette énergie qui auparavant était perdue dans l'atmosphère, est désormais récupérée et équivaut à la consommation d'une ville de 22.000 habitants.

La CUS a  confié à Protires deux contrats de 15 ans pour exploiter l'usine d'incinération des ordures ménagères (UIOM) de la CUS (Communauté Urbaine de Strasbourg), et valoriser la vapeur et les mâchefers produits par la combustion des déchets, dans le cadre d'une concession de délégation de service public.

La prise de fonction de Protires date du 8 janvier1995  - le groupe turboalternateur (GTA) assurant la production d'électricité fonctionne depuis janvier 1997, en raison du temps nécessaire aux études et au montage.

Ce turboalternateur, un TM2 de chez Alstom a un rendement élevé dans le domaine de la cogénération qui permet de produire d'une part de l'énergie thermique, d'autre part de l'électricité et de les vendre séparément.

Le GTA a été dimensionné pour turbiner toute la vapeur produite par les quatre fours de l'UIOM, c'est à dire pour une quantité totale de vapeur de 120t/h à 27 bars/330°C (hors besoins internes équivalant à 10 t/h).

Un premier soutirage de vapeur à 14 bars/250°C permet d'alimenter en vapeur trois industriels proches de l'usine

L'excédent de vapeur non soutiré est ensuite transformé en énergie mécanique par la détente complète de cette vapeur qu'on mène à une pression de 50 millibars. L'énergie thermique transformée en énergie mécanique par la turbine est transmise à l'alternateur qui la transforme en énergie électrique. Quant à la vapeur, elle est condensée et récupérée pour être réinjectée dans les chaudières.

Ce groupe turboalternateur peut produire jusqu'à 22 MW d'électricité, à pleine charge et de manière continue, lorsque 350000 T de déchets sont incinérés. La production d'électricité permet d'alimenter l'usine (environ 3MW) et le réseau d'Electricité de Strasbourg, filiale d'EDF (19 MW), à travers son réseau 20000 V jusqu'au poste Port-du-Rhin, distant de 5 km.

En dehors d'arrêts programmés, l'installation tourne comme l'usine 24 h/24h,  365 jours par an. "L'adaptabilité en cogénération est excellente", affirme François Digard, Directeur d'Exploitation de l'usine. "Le résultat du rendement machine est de 6% supérieur à ce qui était prévu." "En pourcentage, la vente d'électricité représente les 2/3 de la recette énergétique, la vente de vapeur représentant le tiers", précise François Digard qui conclut que "globalement les recettes d'électricité permettent d'assurer le tiers des charges totales d'exploitation de l'usine."Dans ces conditions, le coût de la machine peut être amorti relativement rapidement.

Socopa tempère la viande congelée dans une armoire micro-ondes de 915 MHz

  Socopa, groupe constitué d'une quinzaine de sites de production, emploie 5000 personnes pour 17 milliards de CA. Structure coopérative agricole classique à l'origine, l'entreprise est spécialisée dans l'achat d'animaux vivants.  Elle est un des premiers opérateurs français en termes d'abattage ( 90000 porcs et 13.000 bovins sont tués par semaine). Socopa valorise la production animale par désossage et transformation de produits carnés en produits élaborés. Elle fabrique quelques milliers de tonnes de viandes hachée réfrigérée par semaine et procède à la fabrication de saucisses, paupiettes, carpaccios, frais, surgelés ou cuits, vendus en grande et moyenne surface. Une cinquantaine de tonnes de produits cuits sont produits chaque semaine. Tous les secteurs de la distribution moderne et traditionnelle sont concernés par Socopa, y compris les circuits de restauration hors foyer comme l'Hippopotamus, Léon de Bruxelles, Flo, voire les fast foods. Socopa est également un fournisseur de viande aux industriels des plats cuisinés dans l'Europe entière. Son activité est particulièrement importante en Europe du Sud, mais elle est également présente au Benelux et en Scandinavie. Ses sites de production sont répartis géographiquement de Brest à Strasbourg et de Normandie à Avignon. Le site le plus important en terme de production de produits élaborés est celui de La Ferté Bernard, entre Chartres et le Mans. "Il est notre navire amiral", affirme M. Filleau, directeur industriel de la partie bœuf. Entre 1300 et 1500 personnes y travaillent selon les saisons. C'est ici qu'une armoire micro-ondes de 915 MHz de la société Sairem est en utilisation depuis un an." Nous avions une certaine expérience de l'utilisation de ce procédé  puisque nous sommes équipés depuis dix ans d'un appareil américain à micro-ondes Raytheon. Il est de forme tunnel, conception un peu dépassée, la solution armoire se pratiquant plus couramment aujourd'hui," précise M. Filleau.

Socopa est amenée à utiliser ce type d'appareil, pour pouvoir utiliser de la matière congelée, remontée en température. Cela lui permet de répondre avec une réactivité immédiate à des sursauts d'activité.

Cette utilisation de la matière tempérée selon les besoins, assure une maîtrise parfaite des températures, ainsi que la régulation de la proportion des matières grasses.

"Le micro-onde est la seule technique qui permette de remonter la matière très rapidement, tout en restant au-dessous de zéro, avec un bon contrôle bactériologique . La matière n'est pas déstructurée. Il n'y a pas d'introduction d'eau sous une forme quelconque. Cette technologie assure une excellente maîtrise des risques alimentaires. Nous traitons des blocs de viande de 15 à 25 kg d'une hauteur de 10 à 20 cm, et l'armoire de 915 MHz, appareil rustique et versatile, est  parfaitement adaptée."

La fromagerie des Feuilles pasteurise son lait grâce au Platelec

  La fromagerie des Feuilles a jugé que le Platelec de Vicarb était  le système de pasteurisation le plus adapté à une petite structure.

  La fromagerie des Feuilles est située à Saint Médard en Forez, à 20km de St Etienne, 10 km de St Galmier dans les Monts du Lyonnais. Elle produit depuis huit mois des fromages dont le lait de vache est issu de l'agriculture biologique. Le GIE Biolait livre la fromagerie deux à trois fois par semaine.- "Je réceptionne le lait," explique M. Foilleret, "et le transforme en cinq sortes de fromages, brique du Forez, rogeret, rigotte, tomme et fromage blanc. Je traite 3000 litres de lait par semaine." Pas d'engrais chimique sur les terres, pas d'antibiotiques au bétail qui a accès au plein air, pas d'OGM, et des produits lessiviels biodégradables en étable comme en fromagerie. Les cinq fromages composent trois familles de produits travaillées d'une manière différente pour la température, le brassage et l'affinage. Les fromages sont ensuite distribués en crémeries et magasins spécialisés, par le fromager ou un transporteur.

La fromagerie est un bâtiment de 214 m2 composé d'un quai de réception, d'une salle de traitement, d'une salle de fabrication, d'une salle de ressuyage, d'une salle d'affinage, d'une salle d'emballage, d'une salle frigorifique pour les expéditions, d'une salle de lavage, d'un magasin et d'un hall d'accueil pour les visites. Le Platelec de Vicarb intervient au départ du circuit du lait pour réaliser sa pasteurisation faible à 70°. Le Platelec est un appareil à plaques dont les résistances préchauffent et pasteurisent, à la place des fluides qui circulent dans les appareils de pasteurisation classiques. Il s'agit de blocs chauffants électriques intégrés dans le bâti d'un échangeur à plaques. Ces blocs sont constitués de résistances électriques noyées dans un bloc d'aluminium reprenant les formes et les ondulations des plaques standards. Cette association permet d'allier, aux qualités de l'électricité, les avantages de l'échangeur à plaques, bien connus des thermiciens.

 "Le réglage des pressions de passage pour atteindre les bonnes températures de pasteurisation, se révèlent d'une grande simplicité," affirme M. Foilleret. Précaution : veiller à ce que de l'air n'entre pas dans le système. "Quand j'ai décidé de pasteuriser, j'ai examiné tous les systèmes de pasteurisation du marché. Le Platelec de Vicarb m'a paru le plus facile à adapter puisqu'il ne nécessite pas l'installation d'une chaufferie. Il suffit d'avoir une prise et la bonne tension… De plus, la consommation d'électricité est très correcte. J'ai pu comparer avec l'ancien système de la fromagerie qui m'a précédé dans les locaux. Elle utilisait dans la journée un ballon d'eau chaude chauffé la nuit, et sa consommation était importante." L'échangeur à plaques, 1m50 sur 2 m de haut et 60 cm de large, prend très peu de place. Les débits et les résultats de la pasteurisation sont bons. L'appareil est nettoyé après chaque utilisation. Matériel pilote, il va être, par sécurité, prochainement démonté par Vicarb pour juger d'un éventuel début d'encrassement.

Industrie Relations Elec, mars/avril 2000  

 

Au combat du feu avec Solidworks…

Choisi parce qu'il est un outil de communication 3D autant que de conception 3D

GICAR SA conçoit, fabrique et commercialise des véhicules de lutte contre l'incendie - camions-citernes de 2000 litres à 11000 litres contre les feux de forêts, et camions urbains adaptés aux petites communes et aux métropoles qui sont de trois types : véhicules de première intervention de moins de 9 tonnes, fourgons-pompes légers et camions de plus de 12 tonnes. A la variété de la gamme, s'ajoute une autre spécialité de GICAR, le sur-mesure.

GICAR  privilégie les choix techniques innovants pour donner à ses véhicules légèreté, robustesse, ergonomie, pérennité. Des carrosseries et des cuves en aluminium, mais aussi en inox, des dévidoirs à relevage pneumatique, des tableaux de bord simplifiés et des espaces de rangement optimisés. Des rideaux coulissants. Des plates-formes supérieures antidérapantes accessibles par échelle repliable. Un logiciel unique de CFAO va maîtriser tous ces éléments : Solidworks.

Gicar commercialise, développe et fabrique à Roanne. Le 1er août, la société a inauguré un nouveau site de 2000 m2 au nord de la ville afin d'augmenter sa capacité de production. Sa part de marché est croissante en raison de sa démarche qualité et de son clé en mains industriel. Une cinquantaine d'unités ont été écoulées l'an dernier.

GICAR SA, emploie 35 personnes, et son  bureau d'études en comprend 5 : Renaud Feuvrier, le responsable, 3 projeteurs et Hervé Tocan, ingénieur technico-commercial, chargé d'études. Ils sont équipés de 3 stations Netpower, Pentium II à 300 MHz sous NT sur lequel tourne Solidworks.

Au préalable ils travaillaient avec Pro/Engineer de PTC sous Unix sur stations SGI.

Pourquoi changer?

GICAR dépendait alors du groupe GIAT Industrie et bénéficiait du support informatique du groupe. En fin d'année 97, GIAT a souhaité se séparer de GICAR. "Nous avons repris la société", explique Hervé Tocan. "Et dans ces nouvelles conditions souhaité un outil plus léger que la solution de groupe Pro/Engineer. Il devenait opportun de choisir un outil plus léger, plus performant, avec une nouvelle méthode. Windows NT nous a paru intéressant. Nous avons hésité entre Autocad et Solidworks. Le second l'a emporté finalement, à cause de la maquette numérique. Notre objectif : présenter à nos clients des maquettes numériques en 15 jours, développer des pièces en moins de deux mois, fabriquer dans un délai de 4 mois."

Un outil d'aide à la décision

Ancien responsable CAO Catia et Pro/Engineer chez Giat, Hervé Tocan initie à partir du 1er janvier 98 un changement radical de méthode de travail. Tout part désormais de la maquette numérique en 3D. "Nous avons eu vite le sentiment d'être dans la bonne voie", dit-il. Une seule hésitation, la question du portage de l'application depuis Pro/Engineer, idée qui a été abandonnée. De fait, l'utilitaire de conversion de Solidworks pour fichier Pro/Engineer n'aura pas été utilisé. Une bibliothèque de composants et de solutions techniques a été créée de toutes pièces, ce qui a coûté un grand nombre d'heures de travail. Ce fut, selon Hervé Tocan, cependant, plus rapide qu'une ressaisie de composants issus de Pro/Engineer.

"Nous sommes très fiers, parce que les seuls à proposer la méthode de la maquette numérique à nos clients", enchaîne-t-il. "Solidworks est un outil de conception et de communication. Nos clients apprécient de visualiser leur projet. En voyant la maquette numérique en 3D, ils s'approprient leur véhicule. Nous leur disons, ce n'est qu'une maquette, nous pouvons la modifier puisque nous n'avons encore rien fabriqué. Solidworks devient un outil d'aide à la décision."

En conception, si la partie modeleur est intéressante, la partie assemblage est la plus performante. Les relations entre les pièces dans un assemblage sont mises à jour automatiquement, ce qui facilite les modifications. Les contraintes automatiques intelligentes permettent de saisir automatiquement les relations de contrainte d'assemblage. Les configurations d'assemblage donnent la possibilité de saisir plusieurs versions d'un assemblage et de ses sous-assemblages au sein d'une même base de données associative.

Jusqu'ici, le bureau d'études n'utilise pas le module photoréaliste Photoworks, son souci n'étant pas de faire de textures et de rentrer dans le détail du modèle. Il entend s'équiper très prochainement en revanche d'outils de calcul de structures compatibles avec Solidworks, simples à utiliser, Cosmos Works ou ANSYS.

La fabrication découle de la maquette numérique. On se sert des modèles 3D pour réaliser des modèles 2D, par une mise en plan associative de la maquette numérique, après que le client l'ait validée. Les fonctionnalités tôlerie de Solidworks sont utilisées. GICAR ne fabriquant pas directement, n'a pas d'interface directe avec les machines de découpe. Les interfaces avec les sous-traitants passent par des formats neutres de type DXF. GICAR qui a prévu d'acquérir un outil de gestion de production qui s'interfacera avec Solidworks, n'a pas de besoins supplémentaires en gestion de données techniques.

 Le bureau d'études participe aux activités du Club Utilisateurs de ce logiciel très professionnel, adapté aux petites structures. "Nous avons signalé quelques bugs… Mais je dois dire que, très imprégnés de culture Dassault Systèmes et PTC, nous sommes pleinement satisfaits de ce nouvel outil. Nous utilisions CATIA et Pro/Eng à 30% de leurs capacités pour un coût très élevé. Nous utilisons Solidworks à 90% de ses possibilités pour un coût minime."

Mireille Boris

 

Pixel, septembre 1999

   

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